4 décembre 2010
fléau
D'abord, le grand fléau qui nous rend tous malades,
Le seigneur Journalisme et ses pantalonnades ;
Ce droit quotidien qu'un sot a de berner
Trois ou quatre milliers de sots, à déjeuner ;
Le règne du papier, l'abus de l'écriture,
Qui d'un plat feuilleton fait une dictature, (...)
Ensuite un mal profond, la croyance envolée,
La prière inquiète, errante et désolée ;
Et, pour qui joint les mains, pour qui lève les yeux,
Une croix en poussière et le désert aux cieux ;
Ensuite, un mal honteux, le bruit de la monnaie,
La jouissance brute, et qui doit être vraie,
La mangeaille, le vin, l'égoïsme hébété,
Qui se berce en ronflant dans sa brutalité (...)
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