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Exilythiques
24 mars 2010

décomposition

24_03_2010

Je me tenais debout. C'est tout.
J'imaginais un quelconque démantèlement.
De mauvais trafics, de piètres habitudes envahissaient nos mornes journées.
Les infos molles et pixellisées dégueulaient sur mes pieds dès potron-minet.
L'asphalte me déposait, mal rasé, au coeur d'une poisseuse cacophonie mercantile.
Une inoxydable lucidité accompagnait une solitude que je cultivais en piétinant dans les forêts alentours alors que l'aube se hissait péniblement à la lisière des toits.
Nulle impatience, seule la paisible expectative d'une ultime dislocation.
Je me détachais de moi-même comme la route quittant la terre pour fondre dans l'océan...

.

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Commentaires
H
Oui, y'a que nous les vraies sirènes, tes lectrices qui se lèchent les doigts, oui y'a que nous ki comptent.
B
Ouais, tu publies ici et c'est déjà beaucoup. Et délicieux. (Gare aux sirènes!)
F
Fils/Tu vois, c'est ça congénital...<br /> <br /> L'harmoniciste/Ben j'publie ici régulièrement...<br /> <br /> Hi/J'adore fondre en toute saison...<br /> <br /> Trotteur/C'est Castoriadis qui disait : Le problème quand on vieillit, c'est qu'on ne vieillit pas... <br /> Y a toujours un tit garçon coincé à l'intérieur qui contemple l'océan...
B
Mais d'où te viennent toutes ses aventures maritimes plutôt salées ? <br /> Petit futé de la décomposition sociale z'et affective.
H
Et je bitume fondais lentement.
Exilythiques
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