ça y est i' m'ont encore énervé
J'étais pris là, j'avais pas le temps mais c'est Brice Hortefeux, faut que j'y revienne. Rien que d'écrire son nom, faut que je me pince. Brice Hortefeux. J'arrête... Là, je me fais mal. Ca fait Molière : L'élu malgré lui. Pôv Poupounne. I' veut pas y aller. Tain' Strasbourg, c'est trop naze.
Je me calme. Voilà donc un monsieur qui se présente. Pourquoi ? Pour représenter. REPRESENTER. Le bon peuple s'est déplacé. Bon, c'est la loi de la démocratie, il y a des gens qu'ont voté cette liste, d'accord c'est la tasse, la preuve... I' veut pas y aller Poupounne... C'est trop loin sûrement... I' fait trop froid à l'Est, va savoir. Tu votes pour un gus. T'ouvres ton journal : Nan, j'déconnais c'était pour rire !
C'est quoi le substantif pour ça ? Le mépris.
Comme beaucoup d'autres ministres, il s'est servi de la campagne
européenne comme d'un ballon d'essai. Il a apporté sa
notoriété à la liste UMP, sans vouloir y figurer
en position éligible. Il a annoncé la couleur aux
électeurs, mais a soigné ses arrières. La
troisième place qu'il a choisie offre un avantage bien connu des
praticiens du scrutin proportionnel. Elle fonctionne comme une
assurance tous risques en cas de pépin. Le principe est simple :
vous assurez par votre notoriété l'élection des
deux premiers de la liste. Mais si un jour vous vous retrouvez, par
quelque retournement du sort, sans mandat ni fonction, vous demandez
à l'un ou à l'autre de démissionner, ce qui a pour
effet immédiat de vous faire siéger au Parlement
européen. C'est dans Le Monde ça, le monsieur, il explique. J'avais la flemme, j'ai fait coller. Restez ça continue.
Tout était bien pensé, mais le 7 juin, l'inconcevable
s'est produit : dans la circonscription Auvergne - Centre-Limousin, la
liste UMP n'a pas obtenu deux élus, mais trois. La faute aux
socialistes qui, en s'effondrant, ont propulsé M. Hortefeux sur
le chemin de l'exil européen. D'un coup, il a vu ses rêves
s'évanouir. Matignon ? Plus question. La présidence du
conseil régional d'Auvergne ? N'y plus penser. Car parmi les
engagements pris "devant les Français" par tous les candidats
UMP aux européennes, le septième est formel : "Les candidats s'engagent à être présents au Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles.
C'est en vertu de cette règle que le ministre de l'agriculture, Michel Barnier, va quitter le gouvernement et que Nicolas Sarkozy a demandé à la garde des sceaux, Rachida Dati, d'en faire autant.
Depuis,
il faut voir avec quelles circonvolutions et rougeurs extrêmes
les responsables de l'UMP préparent le terrain à
l'exception Hortefeux : le ministre du travail serait un tel "poids
lourd" de la politique qu'on aurait "besoin de lui" au
gouvernement. Il ne siégera donc probablement pas à
Strasbourg. Deux poids deux mesures au gouvernement.
Les braves gens.
Sur Wikitruc, j'apprends que ce monsieur est né en 1958. Comment fait-il pour avoir l'air aussi con et aussi vieux ?
Ca y est j'suis énervé... Vous avez vraiment besoin d'Hortefeux vous ?
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