24 juin 2008
détroit
J'avais marché toute la nuit de rêves en fantasmes. Croisé des mégôts et des zombies dans le reflet des vitrines aveugles. Vidé des verres et des envies. Usé des espoirs et des semelles, espérant sans y croire la venue du jour. Les illusions m'avaient accompagnées sur les quais, de gare, de Seine ou de canal, se transformant au fil des pas en hallucinations gigantesques. Je ne m'en étais jamais remis, mais j'avais fini par redormir et la danse avait repris et l'oubli viendrait.
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