Allo, tour de contrôle
En sortant de la 678 pour monter sur la 495, il sentit la colère lui picoter la moustache. Nom de Dieu de nom de Dieu, c'était quoi ces conneries ? Pas 30 minutes qi'il avait quitté JFK et c'était déjà tout un gros bordel dans sa tête. Le cellulaire n'avait pas arrêté de sonner. Bien sur, il n'avait pas décroché, mais il se rendait bien compte qu'il y avait du monde pour l'attendre. Putain de bordel, peuvent pas me foutre la paix un minimum, non ? L'atterrissage avait été doux comme une poitrine enamourée, mais depuis le retour aux contingences matérielles se faisait plus râpeux. Il décida de tout envoyer péter, pour un moment au moins. Il avait besoin de récupérer, sûr. Le bar à vin français, au coin de Stuyvesant et de la 3ème serait parfait pour cuver la noirceur qui le submergeait lentement. Avec un peu de chance, il y aurait des filles.
.