2 janvier 2008
Exquises affaires
L'alcool avait tant coulé sous les pontages que le fleuve charriait des collections d'épaves vaguement anthropomorphes. Le combat se perpétuait depuis les origines, entre les producteurs d'éthanol, les marchands de nicotine et les nouveaux venus, tenants du bonheur synthétique. Leurs victoires se comptaient autant en dollars qu'en cadavres, tandis qu'un mince armistice semblait les réunir sur l'autel du chimiquement incorrect.
Pendant ce temps, ça souffrait, ça se tortillait, ça convulsionnait dans un grouillement sans âme, en pleine expansion.
Pauvre vermine de nous.
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