1 juin 2007
décomposition 2
Au bout d’un long moment, debout au milieu de nulle part, je dus faire face à une sournoise attaque de goutte. Je venais pourtant de me taper une semaine de quasi-abstinence, rapport à la bouteille. Bel effort. Rapport aux femmes, ce n’était pas un choix, loin de là… mais la denrée était rare dans ces contrées reculées.
Je me pliais de douleur. Je me résolvais avec peine à m’asseoir, la fierté étant ce qu’elle est chez les fabricants de testostérone. Un vieux fût de benzine me tendait ses arrondis rouillés par la sècheresse du désert.
Je m’effondrais ou peu s’en fallait, une seconde avant que mon pied droit ne refuse tout service. J’étais bel et bien planté. Pourtant pas un lieu pour germer…
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