5 octobre 2006
route de nuit
Parfois je pensais au nombre de kilomètres que j'avais dû parcourir silencieusement à côté de lui.
Je ne sais pas pourquoi je n'ai jamais vomi de honte.
Rouler de repas graisseux en soirées foireuses.
Visiter des familles indignes ou des amis dramatiques.
Pas même un gros accident pour écourter la représentation.
Maintenant tout va enfin se terminer.
Nous sommes vieux, gros, immondes, en fait.
Je suis sûre qu'on sent mauvais.
Il n'y en a plus pour très longtemps.
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