16 mars 2006
Lluisa #1
Le soir
commençait à grisonner l'air frais d'un vent marin.
Les pâles couleurs de la
ville s'estompaient dans une fin de journée très ordinaire. Des ombres pressées
masquaient par instant les faibles lueurs domestiques.
Le froid morne semblait
justifier la triste vacuité des rues frileuses et des places abandonnées.
Seuls
leurres de vie, des sacs plastiques et des emballages usagés menaient grande
sarabande dans le désert citadin, emportés dans le tourbillon d'un courant
d'air poussiéreux comme par une folie satanique, pauvres âmes en déroute dans
un simulacre morbide.
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