rites d'automne
Tandis que nous sombrons dans les chimères de l’harmonie, certain, en direct des rameurs manchots, amputé des quatre membres, surnage au milieu de ce beau merdier, traversant la Manche à la nage.
D’autres, à propos de manche, ligotés au fond d’une cave, devront choisir entre celui de la scie égoïne ou du couteau à équarrir pour se faire trancher le cou car c’est ainsi que le combat contre les occidentaux progresse comme nous le rappelle le Persan, tapi au milieu des enturbannés, avant d’aller serrer la louche à Dieudonné, le bien nommé.
D’aucuns en rajoutent une, de louche, par la bouche de Dhorasoo, expert ès football de son état, nous apprenant que l’inénarrable Domenech servait des buffets 100% hallal aux joueurs de l’équipe de France. C’est Brigitte Bardot qui n’est pas contente et menace de ne plus voter Sarkozy. Nan mais des fois…
A peine débarqué sur les côtes anglaises notre homme tronc, aurait-il pu lire sur certaines pancartes, comme signe de bienvenue au chef de l’église catholique, qui n’en peut mais assure le bon peuple de sa vigilance quant aux extravagances pédophilistiques de ses ouailles portant soutane, FUCK THE POPE.
Certes les sodomites encombrant le net sont légion, mais nous retiendrons le gendre Delarue venu présenter ses excuses quant à sa mauvaise habitude de fourrer son tarbouif dans des océans de poudre, à concurrence de 10000 euros par mois, lis-je ici et là, dans une irrésistible imitation de Françoise Sagan, autre aficionado (nada) de la Blanche-Neige.
Même Philippe Sollers, entre deux verres de whisky, peine à trouver le bon mot, lui aussi pris dans l’étau de l’immondialisation.
Nietzsche avait déjà diagnostiqué tout ceci. L’impossibilité de se faire à l’idée que des réponses parfaitement non nihilistes, positives, jouisseuses, peuvent être apportées à la crise du temps. Il faut donc s’attendre à un incessant surcroît de nihilisme, nous rappelle-t-il.
C’en était ma très modeste contribution.
Amen.
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