10 août 2010
En route pour le bal
Tout en blanc, pomponnés comme des filles, le cheveu brun et gelé, ils s'en allaient fièrement à la grande ville. Le plus petit poussait des cris de mâle, tous les 15 mètres environ. Il aggravait sa voix pour se persuader qu'il était bien là, sur un quai, partant à la conquête de la ville toute proche et que la ville, toute grande qu'elle fut, allait le sentir passer. Cela n'effrayait guère les passants qui en avaient vu d'autres. Les pigeons, eux, se montraient raisonnablement intéressés, croyant sans doute reconnaître un des leurs et se gonflaient le col par solidarité.
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