24 janvier 2010
il vint
Il vint au monde sans livres sous un linceul de novembre.
Passager quand le destin s’en lasse, il tomba sur quelques vérités comme des blessures parfaites. Il en retint des parcelles et tenta d’emprunter le plus court chemin dans un ciel de cendres. Il atteignait l’âge où tout se déchire et rien ne change. Il franchit des lignes, s’allégea de mots pour toucher le fond, imparfait se conjuguant mal avec amour.
Il laissa le silence s’échapper par les dernières fissures couvrant le bruit de son absence et plongea dans l’abîme.
Du bout des doigts, il en caressa les parois.
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