Adjuvant chef
Et oui, il faut le boire, ce calice purulent, on n'en a pas fini. N'anticipons point (les élections), le vide sidéral risquerait de succéder au grand cloaque.
Déjà l'introït semble bancal: "le devoir de réserve dû aux lauréats du prix Goncourt". Si on leur doit de la réserve, pourquoi s'agiter de la sorte ? La tournure travestit la vile intention. Passons.
Il s'agirait ensuite de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays. Pouffé-je, ou m'étranglé-je de rage mal contenue ?
La chose publique réincarnée se permet de subséquemment dicter la conduite et la manifestation des pensées de ses sujets, maniant lui-même la langue écrite avec la virtuosité d'un impétrant en école de commerce. Liberté d'expression ne rimerait donc pas avec liberté d'opinion, mais exemplarité et responsabilité bien mieux avec se la fermer. "Les artistes estiment avoir le droit de tout dire", regrette-t-on à la mairie du Raincy. (sic)
Comment ne pas comprendre et envier ceux qui peuvent se permettre de prendre le large au vent de ces mauvais relents.
"Ce sont des types redoutables, malfaisants. Mais finalement leur arrogance et leurs mensonges les ont rattrapés.", prophétise prématurément un personnage du dernier Philip Roth. Bonjour chez vous.
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