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Exilythiques
28 janvier 2009

no sugar

40_01_2009

Ce matin, des trains, des avions, des portables, des autos se croisaient, s'envolaient, s'allumaient quelque part dans une alternance de gaz et de vacarme inutiles.
J'étais là. Je travaillais et les gens souriaient malgré le manque de café...

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Commentaires
F
Les absences, nos absences ici et là, définissent en creux le pourquoi de notre brève présence parmi ces jours froissés... Y a-t-il quelque chose à comprendre ? Je ne sais pas... J'entends( mal comme tu le sais) les bruits de ce tout petit monde et je me bricole des points de suspension pour avancer... Il m'arrive de claquer les portes...
F
Ce matin j'aurais mieux fait d'aller bosser,;même sans café.<br /> Les portes sont lourdes et ratées,le scotch se barre et manque à l'appel,la peinture laisse des dégoulinures ici et là,les mêmes que sur mon visage,mais en blanc...<br /> ma mère va mourir,oui?non?<br /> Jamais personne pour répondre aux questions...ni pour les comprendre.<br /> <br /> je ne rêve que de claquer la porte.
L
Fais pas ta grenouille, prend plutôt un thé tard !
F
Tu nous raconteras...
M
Ce matin, pas d'avion, pas de trains, beaucoup de voitures, des pancartes, des feux, du monde... Je suis là, à prendre mon café, et puis je vais y aller... Il fait carrément froid, j'y vais...
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