estivalitude
Ca y est, c'est l'été. Y avait des indices mais c'était pas vraiment ça. Avant ou après l'été règnent le froid, le social, la démocratie, le terrorisme, les impératifs politiques, plein d'autres trucs en isme qui collent vraiment.
Avec l'été, c'est l'éternel retour du même cirque qui décolle pas vraiment. La chaleur et la météo des plages, les accidents, les records olympiques, les chiens crevés, les danses folkloriques, le spectacle des hamsters à vélo avec un effet sédatif de 10 sur une échelle de 10, les mômes étouffés dans les autos, les festivals célébrant le retour du passé, qui pourtant ne revient jamais comme dirait Jean-Pierre Pernod, l'incontinente télé-réalité, les couvertures des magazines vantant la fesse et surtout le silence d'à peu près toutes formes de pensée, enfin ce qu'il en reste.
Ca doit être ça l'été, la défaite de la pensée.
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